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#CircoTour à Saint-Sauveur-sur-École

#EnCircoTour Nouvelle étape à Saint-Sauveur-sur-École ! J’ai eu une longue et instructive conversation avec M. le maire Christophe Baguet. Nous avons évoqué de nombreux sujets du quotidien, les problématiques que rencontre l’exécutif municipal, et avons élargi sur les enjeux du financement des équipements, du retour et de la préservation de la biodiversité dans le village, de la démocratie locale, de l’animation culturelle… J’ai eu l’occasion de présenter aussi ma proposition de loi pour la préservation de l’environnement nocturne. Problème numéro 1 : nous avons échangé autour de : la fermeture d’une classe dans le village. Je vais tout faire pour l’empêcher. Cette classe n’a pas à fermer, les classes dédoublées sont déjà bien remplies et continueront à croître avec l’arrivée déjà prévue de nombreux enfants. Si la mesure de fermeture est appliquée, les classes seraient complètement surchargées, et au vu de la configuration spatiale de l’école, ce serait une très mauvaise nouvelle pour tout le monde : les élèves, les enseignants et tous les personnels, et les parents.

Plus généralement, on mesure combien la place de l’école est essentielle dans un village comme Saint-Sauveur-sur-École : c’est le poumon de la ville, son indicateur de vitalité. Il faut que ça dure. J’ai pu en discuter également lors de ma visite de l’école et de ma rencontre des élèves avec l’adjointe au maire Mme Caroline Marx et la directrice Céline Marsaud, ainsi que l’équipe pédagogique et les personnels périscolaires. J’ai improvisé une brève présentation du rôle de député à la cantine, les élèves étaient à la fois très concentrés et curieux ! Merci encore à Christophe Baguet pour son accueil républicain, la qualité de nos échanges, ainsi que les perspectives de travail en commun.

J’ai pu enfin échanger avec Dorothée Adam, autrice, réalisatrice et documentariste, habitante du village. Elle a évoqué ses documentaires remarqués sur les questions environnementales et la protection des communs naturels, notamment « Cher plastique, une histoire d’amour toxique » (2024), dont j’ai eu vent à l’OPECST via les travaux de mon collègue député Philippe Bolo. Dorothée m’a rappelé ses engagements pour mettre en visibilité les effets des dérèglements climatiques. Elle m’a raconté aussi sa trajectoire d’ancienne réalisatrice officielle de l’Élysée sous le mandat Hollande, qu’elle a restituée dans une BD où apparaît aussi le combat, menée avec sa compagne, pour former une famille – qui passera par la PMA, à un moment où la loi ouvrant le « mariage pour tous » vient tout juste d’être appliquée en 2013. Une rencontre passionnante, et nul doute que nous aurons l’occasion d’amorcer des collaborations pour conscientiser sur l’urgence climatique !

De retour à Melun, j’ai eu la chance de pouvoir échanger de bonnes heures avec les élèves de première et terminales du lycée Léonard de Vinci. Les questions ont porté autant sur ma trajectoire scolaire (d’ancien cancre de fond de cours, au lycée, à l’obtention d’un doctorat à la Sorbonne, sauvé par l’excellence de l’enseignement supérieur public) que mes travaux de sciences sociales au CNRS, particulièrement sur mon terrain astronautique, mais aussi, bien sûr, sur le mandat de député et les questions de politique générale : place de la jeunesse, démocratie, sujets de société, etc. L’échange fut riche et bien construit, et ce fut pour moi l’opportunité d’insister sur la défense de ce service public essentiel qu’est l’école publique. Merci infiniment à l’équipe enseignante d’avoir organisé cette rencontre, merci également à M. le proviseur Fraioli pour l’invitation. C’était pour moi excessivement important de venir à Léonard de Vinci, établissement qu’il faut soutenir dans ses missions, qu’il faudrait doter davantage aussi, ce que j’ai demandé récemment au recteur de l’Académie de Créteil – sans réel succès hélas. Je reviendrai une prochaine fois parce que j’ai dû interrompre la discussion. (J’ai noté en partant la présence d’un portrait de mon modèle de rôle politique, Jean Zay, l’immense ministre de l’Éducation nationale du Front populaire, à qui l’on doit tant – rien que le CNRS… –, mais qui a été lâchement assassiné par des miliciens en juin 1944. Il faut relire ses Souvenirs et solitude (1945), écrit pendant sa captivité.)

Après cette séquence très engageante, je me suis rendu en salle Claude Cottereau à Chailly-en-Bière, où se tenait l’exposition de l’Académie des Arts du village. Merci à Denis Watel, son président, pour l’invitation. J’ai eu le privilège d’attribuer un prix à l’un·e des artistes. À l’heure où j’écris, le résultat n’est pas connu donc motus et clavier cousu, mais je tiens à dire que la compétition était relevée ! Merci encore à Denis Watel pour son invitation, ainsi qu’à Alain Thiery, maire du village, pour les discussions et l’habituelle bonne humeur. C’est toujours un plaisir de passer à Chailly !

Dernière étape de ce #CircoTour : présentation et signature de mon dernier essai Les Astrocapitalistes, à l’Escalier à Melun. Ce n’est pas un secret : j’adore cette librairie depuis que je réside à Melun. C’est donc forcément avec une joie certaine que j’y ai échangé avec les lectrices et lecteurs, sur ce dernier essai et d’autres titres passés qui étaient également mis à disposition. Merci encore à Grégory et à Camille pour leur accueil, pour la splendide vitrine spatiale, et surtout pour cette implication dans la vie culturelle de la ville !

En résumé : une journée enrichissante et contrastée, que j’ai terminée place Jacques Amyot, à Melun, où les conversations politiques ont persévéré jusqu’à plus d’heure, sous un soleil printanier fort agréable !




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