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Le 8 septembre, puis le 10, soyons à la hauteur de cette « bifurcation de l’histoire de France » : reprenons la maîtrise de notre destin collectif.

#Positions Intervention conséquente et lucide de Jean-Luc Mélenchon ce matin sur les ondes de France Inter. L’heure est grave. Ce n’est pas faute d’avoir alerté depuis des années. François Bayrou a le mérite d’en mesurer la portée, au seuil de la falaise, ou de la tempête qui va l’emporter quoi qu’il arrive. Le dépôt de notre motion de censure, s’ajoutant à l’imminence d’un blocage autoorganisé du pays le 10 septembre, enjoint les un·es et les autres à sortir du bois – et plus de la langue de bois dans le brouhaha du commentariat politique et de la doxa ramollie (celle d’un Benjamin Duhamel, qui s’épuise en vain à défendre l’ordre bientôt défait).

On l’a compris : si le gouvernement Bayrou tombe le 8 septembre, c’est tout un effet domino qui s’enclenche. La raison très suffisante du chaos, c’est le président de la République qui gouverne sans autre gouvernail que sa foi dans des idées qui ne marchent pas (politique de l’offre, notamment) et l’hubris irresponsable. Il a plongé la France dans le chaos, aggravé les crises qui déstabilisent la France depuis qu’il s’encroûte au pouvoir. Il nous a mis dans la mouise et inverse la charge de la responsabilité dans un ultime sursaut d’orgueil. Il faut qu’il en tire les conséquences qui s’imposent. Nous sommes donc dans une phase critique, mais c’est précisément dans de telles circonstances exceptionnelles que peut surgir la reprise en main démocratique pour surmonter cet état : sortir de l’impasse. Nous sommes une force républicaine attachée à la souveraineté du peuple et désirons qu’il puisse à nouveau s’exprimer !

Le 8 septembre, puis le 10, soyons à la hauteur de cette « bifurcation de l’histoire de France » : reprenons la maîtrise de notre destin collectif.


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