Visite des Jardin BiotopiHa à Vaux-le-Pénil

#EnCirco Hier matin, j’ai u la chance de pouvoir visiter extensivement les Jardin BiotopiHa à Vaux-le-Pénil. L’histoire du projet m’a été racontée par les responsables et bénévoles de cette structure qui promeut et réalise l’agroécologie, l’harmonie avec la nature à deux pas de la ville, l’insertion professionnelle pour des personnes en situation de handicap. La transition écologique au service d’une société plus juste et soutenable, il y a celles et ceux qui en parlent, qui la proclament et s’en revendiquent sans mettre les pieds dans un champ, et il y a celles et ceux qui la pratiquent : de façon continue, enthousiaste et en dépit des obstacles. On mesure l’ampleur de la tâche. Mettre en place le maraîchage bio sur une terre argileuse, à ressusciter au milieu des champs d’agriculture conventionnelle et intensive, est en soi un défi. Qui demande des bras, de la motivation, de l’obstination et… des moyens.

Or, au fil de la conversation, c’est sans doute le point que j’ai le plus retenu. Au vu de l’intérêt immense que présentent ces activités, qui créent du lien social (via les paniers en circuit court, l’accueil des scolaires, les initiations au maraîchage, les portes ouvertes, etc.) et participent de l’adaptation de notre société à la bifurcation écologique tellement inévitable sur une planète qui se réchauffe hélas toujours plus (l’épisode caniculaire que nous endurons l’atteste de façon maximaliste…), on ne peut qu’insister sur la nécessité, pour les pouvoirs publics, de soutenir. À l’échelle municipale d’abord : cette fraction de terrain municipal est utilement exploitée par l’association, mais il faudrait soutenir davantage (la subvention est tellement modique que je n’évoquerai pas le montant). Au niveau de l’agglo de Melun Val-de-Seine également : l’affichage écolo du projet de territoire à horizon 2030 devrait s’accompagner de soutiens plus visibles et matériels à de telles initiatives, qui traduisent en actes les slogans du marketing territorial. D’autres aides devraient abonder, mais il en coûte de monter les projets, de répondre aux appels des divers guichets, etc.

Je redis donc mon soutien aux Jardins BiotopiHa et espère vivement que l’équipe, volontaire et qui ne manquent pas d’imagination et de savoir-faire, parviendra à pérenniser cette polyactivité si utile.